Vous envisagez de devenir un avocat ! L’accès à ce métier passe par l’obtention du diplôme de master 2 en droit (idéalement), puis par l’intégration au centre de formation professionnelle des avocats. Ces parcours restent incontournables avant de prêter serment et s’inscrire au barreau. À la base, le métier consiste à défendre et à conseiller ses clients. Ces capacités sont accompagnées de qualités nécessaires qu’on va développer le long de cet article.

Le sens de l’argumentation

Chaque affaire représente un combat, parfois on gagne, à un certain moment on échoue. Quoi qu’il en soit, tous avocats doivent s’armer d’une excellente capacité à argumenter. Il va plaider au sein des tribunaux ou défendre ses clients devant une partie adverse. Ainsi, l’avocat ne s’appuie pas seulement à sa propre logique pour convaincre son auditoire, il doit également avoir un sens de réactivité pour contrer les raisonnements de son adversaire (avocat de l’autre partie, procureur).

En outre, il doit aussi savoir négocier. C’est le moyen le plus adéquat pour éviter des procédures lourdes. Cela dit, il sera confronté de temps en temps à des situations difficiles et tendues qu’il ne pourra pas s’en sortir sans avoir une force de persuasion. Si un avocat possède ces capacités, il sera plus facile pour lui de trouver une affaire sur https://www.ulaw.be/fr/.

Le sens relationnel avec ses clients

La dignité, la conscience, l’indépendance, la probité et l’humanité sont les maîtres mots des avocats. La dignité demande qu’il agisse dans les règles du moral. La conscience, la probité et l’humanité l’incitent à se montrer compréhensif envers son client. À cela s’ajoute le devoir de ne pas conseiller ou défendre deux parties opposées dans une seule affaire. Enfin, l’indépendance l’oblige à ne pas prendre une décision guidée par une quelconque influence (intérêts personnels ou pression extérieure).

En plus, un avocat doit avoir la qualité de demeurer une personne de confidence pour ses clients, c’est-à-dire ne pas dévoiler les secrets de ce dernier, quel que soit le domaine. D’ailleurs, cela fait partie de la déontologie et de l’obligation légale dont le non-respect sera sanctionné. Sans ceux-là, il sera difficile pour lui de gagner la confiance de son client afin de pouvoir bien le conseiller, le donner des explications ou bien le convaincre.

La courtoisie : la classe d’un avocat

En premier lieu, à chacune de ses affaires, l’avocat doit se présenter à son confrère qui défend la partie adverse. En outre, s’il doit plaider en dehors de son barreau, il doit accomplir une petite visite de courtoisie au président, au magistrat du ministère public et au bâtonnier du tribunal où l’audience a lieu. Bref, si l’on envisage de se lancer vers cette carrière, il est important d’avoir un bon sens relationnel et une armure émotionnelle. Les affaires ne doivent pas impacter ni son humeur ni sa relation avec les autres.

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Toujours en rapport avec cela, on n’a pas la qualité de devenir un avocat si le fair-play ne marque pas trop notre point fort. En effet, il faut de temps en temps respecter le droit à la défense et le principe contradictoire de la partie adverse. De plus, parfois l’échec s’avère inévitable. On s’en sert pour développer ses compétences et non pour se retourner contre ses semblables.

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