Vous avez décidé de réussir l’examen d’entrée au CRFPA (Centre Régional de Formation Professionnelle d’Avocats) en tant que candidat libre. C’est souvent le projet des étudiants en droit et les diplômés qui ambitionnent de porter la robe. Toutefois, peut-on véritablement décrocher cet examen exigeant sans passer par une prépa spécialisée ? Quels sont les prérequis, les difficultés à anticiper ainsi que les atouts à maîtriser ?
Prépa CRFPA, l’avantage de l’accompagnement personnalisé par CAP Avocat
Les préparations spécialisées, comme celles proposées par CAP Avocat, offrent une structure, un accès à des supports actualisés et des entraînements réguliers avec corrections individuelles. Vous pouvez choisir entre la prépa annuelle à Paris, la prépa annuelle en ligne ou encore les formules estivales, selon vos besoins et votre budget.
Les manuels de cours sont conçus pour coller à l’actualité des sujets et une application dédiée permet de maintenir un lien constant avec l’équipe pédagogique. Vous aurez alors tout à votre disposition pour réussir le CRFPA dans les meilleures conditions.
Quelle est la réalité de l’examen du CRFPA ?
Le CRFPA est un examen réputé pour sa sélectivité. Tous les ans, moins de 40 % des candidats décrochent l’admissibilité. En parallèle, environ 30 à 35 % réussissent au final. Cet examen, réformé en 2016, impose une grande maîtrise des connaissances juridiques, une parfaite gestion de la méthodologie ainsi qu’une capacité à traiter des sujets variés.
L’examen comporte des épreuves écrites d’admissibilité (note de synthèse, droit des obligations, épreuve de spécialité, épreuve de procédure) puis des épreuves orales d’admission (grand oral, langue vivante). La réussite requiert donc un solide bagage théorique, mais surtout une grande maîtrise des formats et de la méthodologie de chaque épreuve.
Quels sont les avantages du candidat libre ?
Cette solution est séduisante pour plusieurs raisons. Vous avez une souplesse du planning, une économie financière (pas de frais de prépa), une liberté dans le choix des supports de cours, la possibilité de personnaliser votre méthode de travail. Cette solution convient avant tout aux profils très autonomes, rigoureux, déjà familiers avec les exigences de l’examen ou disposant d’une première expérience en IEJ.
Vous devez impérativement avoir :
- une organisation irréprochable ;
- la capacité à fixer un planning réaliste et à s’y tenir ;
- l’accès à des annales, à des corrigés et à des manuels à jour ;
- la possibilité de vous entraîner à la méthodologie et aux sujets types, sans supervision extérieure.
Il faudra, en toute logique, compenser l’absence de coaching individuel, de corrections personnalisées et d’entraînements oraux. Vous pourrez toutefois intégrer des groupes de travail.
Les pièges de l’absence de prépa à ne pas négliger
Tous les ans, les candidats enchaînent les erreurs, ce qui peut entacher leur avenir.
- La difficulté à s’autoévaluer objectivement, surtout sur la note de synthèse et les cas pratiques.
- Le risque de survoler certains points du programme.
- La tentation de négliger la régularité des entraînements, faute de contraintes extérieures.
- La méconnaissance des attentes du jury et des évolutions méthodologiques.
En particulier, l’absence de retour direct sur vos copies, ou sur votre performance à l’oral, peut freiner la progression. Beaucoup de candidats libres constatent que le manque d’entraînements en conditions est un facteur d’échec récurrent.

